• When you were here before
    Couldn't look you in the eye
    You're just like an angel
    Your skin makes me cry
    You float like a feather
    In a beautiful world
    I wish I was special
    You're so fucking special

    But I'm a creep
    I'm a weirdo
    What the hell am I doing here?
    I don't belong here

    I don't care if it hurts
    I want to have control
    I want a perfect body
    I want a perfect soul
    I want you to notice
    when I'm not around
    You're so fucking special
    I wish I was special

    But I'm a creep
    I'm a weirdo
    What the hell I'm doing here?
    I don't belong here

    She's running out again
    She's running out
    She runs runs runs

    Whatever makes you happy
    Whatever you want
    You're so fucking special
    I wish I was special

    But I'm a creep
    I'm a weirdo
    What the hell am I doing here?
    I don't belong here
    I don't belong here


    Cette musique exprime tellement bien ce que je ressens...


    2 sites que je conseille :

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    Selon moi, Radiohead est l'un des meilleurs groupes !
    Ce groupe apporte tellement de choses à la musique grâce à leur particularité et leur innovation !
    +
    La voix de Thom Yorke m'hypnotise. C'est « dingue » tout ce que je peux ressentir quand je l'entends chanter, sa voix exprime tellement d'émotions...
    « ça ne s’explique pas, ça se ressent » !!!

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  • "It's not as if mother
    were a maniac,
    a raving thing.
    She just goes a little
    mad sometimes.
    We all go a little
    mad sometimes.
    Haven't you ?

    Hitchcock "Psycho"

    Vous arrive t'il d'avoir envie de vous retrouver dans un endroit isolé afin de hurler de toute votre force votre souffrance ? De ressentir le besoin de hurler car trop de choses sont en train de vous ronger à l'intérieur de vous ? Oui. Une accumulation de sentiments que vous n'avez jamais oser dire et qui continuent de vous ronger depuis des années. Tout d'un coup, vous ressentez le besoin d'exprimer votre souffrance d'une façon ou d'une autre. Pourquoi ? le besoin d'extérioriser. Mais, vous ne pouvez pas hurler.
    Parfois, cette envie de hurler se transforme en colère auprès de vos parents ou de vos frères. Vous restez incomprise. Vous en voulez à votre famille (au monde entier ?) tout en ayant conscience que vous ne faîtes rien pour qu'ils découvrent votre douleur. Vous leur cachez la vérité. Se taire _ vous savez tellement bien le faire. Oui. Vous vous recroquevillez sur vous même et vous pleurez en silence. Introversion.

    Essayer de trouver une autre solution pour extérioriser tout ce que vous ressentez à l'intérieur de vous. Une solution trouvée : Ecrire.
    Pendant mon enfance, je me suis souvent refuser d'écrire. Refouler ces sentiments. Essayer de ne pas y penser. Essayer d'oublier. Ne pas y arriver. Vous avez tellement refouler vos sentiments depuis des années. Vous avez peur de tout ce qui peut en ressortir / la peur également qu'on trouve vos écrits - vous avez honte de vos sentiments / la peur de souffrir en acceptant tout ce qui reste à l'intérieur de vous.

    Oui. Mais, un jour vous prenez votre courage. Un stylo, une feuille. Vous commencez a écrire tout ce qui vous passe par la tête. Au début, vous n'osez pas. Vous essayez d'écrire mais tout sonne faux. Blocage/ Refoulement.
    Puis, vous vous surprenez en train de pleurer et d'écrire de plus en plus facilement. Vous avez besoin que cette rage intérieure sorte d'une façon ou d'une autre. Ca fait si longtemps que ça reste en vous. Vous vous surprenez à dire des choses très violentes sur vous mêmes mais aussi sur certains membres de votre entourage. Vous continuez d'écrire, vous continuez de pleurer. Votre feuille devient de + en + flou mais vous continuez d'écrire comme si vous ne pouvez plus vous arrêter jusqu'au moment où vous n'y arrivez plus. Vous souffrez trop. Vous relisez vos propos et vous pleurez encore d'avantage. Vous avez tellement de mal à accepter tous vos propos.

    Tout d'un coup, vous avez peur qu'on découvre ces quelques pages. Vous prenez ce même stylo et vous commencez a rayé avec une certaine rage tout ce que vous venez d'écrire. Vos pleurs ne s'arrêtent pas. Toutefois, vous prenez un certain plaisir a rayé une partie de votre histoire. Mais, ce n'est pas suffisant. Vous avez encore peur que quelqu'un tombe sur ces pages et réussisse à vous déchiffrer. A ce moment là, vous prenez une allumette et vous brûlez cette page. Vous continuez toujours de pleurer. Symboliquement, vous êtes en train de brûlez ce qui vous rongent depuis si longtemps. Vous avez crevez l'abcès. Vous commencez à accepter d'une certaine façon vos sentiments. Accepter son passé pour accepter et vivre son présent.
    Toutefois, le soir vous continuez de souffrir énormément. Pourtant, le lendemain vous êtes surprise : vous vous sentez beaucoup mieux. Vous ressentez une certaine libération. Vous comprenez une chose : il faut parfois souffrir pour réussir à se sentir mieux par la suite et ainsi mieux vivre sa vie actuelle.

    Pourquoi cet article ? Pour conseiller aux personnes introvertis (ou aux autres d'ailleurs également) d'écrire. Je sais que ce n'est pas facile mais ça reste l'un des meilleurs moyens pour exprimer tout ces non dits qui restent au fond de nous et qui nous détruisent en silence. Par moment, écrire devient trop dure. Mais, je sais qu'un jour ou l'autre il faut accepter tout ce qu'on peut ressentir à l'intérieur de soi. Ne pas refouler ses sentiments : les exprimer d'une façon ou d'une autre : en parler à son entourage, par l'écriture, la musique, la danse ou toute autre forme d'expression.

    A présent, je suis contente de pouvoir créer un blog en ayant conscience que plusieurs personnes savent qui je suis. Je ne cache plus mes sentiments comme avant. Je reste très secrète envers certaines personnes mais envers d'autres j'arrive de plus en plus à parler librement _ Je ne ressens plus la même peur.
    Je pense que le net m'aide à extérioriser mes sentiments. On y ressent une certaine sécurité derrière notre écran. On fait également certaines rencontres extraordinaires. Merci à eux. Merci d'exister et de m'accepter comme je suis.

    Toutefois, il m'arrive encore de ressentir le besoin de hurler toute la rage qui reste à l'intérieur de moi. Une certaine rage qui reste enfouie. Je ne sais pas l'exprimer clairement. Oui, il m'arrive souvent d'avoir envie de me retrouver en pleine forêt et de hurler tout ce que je ressens mais je ne le fais pas. Cette rage se transforme souvent en pleure.
    Je reste également assez pudique envers mes sentiments. Je ne sais toujours pas exprimer ce que je ressens quand je me retrouve face à face avec quelqu'un (ça viendra sûrement avec le temps...). D'ailleurs, j'évite toujours beaucoup de situations.

    Pour le moment, il me faut utiliser l'écriture pour exprimer en partie ce que je ressens. D'ailleurs, souvent je reste devant la feuille blanche de mon écran sans réussir a écrire. Trop de choses se mélangent dans mon esprit. Ne pas savoir par où commencer et comment réussir a retranscrire le message qu'on souhaite faire passer ? comment réussir pour tomber sur les mots justes ? Je ne sais pas, je ne les trouve pas. Je reste devant la feuille blanche en espérant trouver quelque chose mais rien ne vient . Essayer en vain. Tout effacer. Retour à la case départ.

    La feuille reste vide. J'en viens a détester cette page vide car c'est moi qui en devient vide de sens. Peut être qu'il vaut mieux ne rien écrire que d'écrire des choses a moitié vraie ? Je sais que c'est faux. Ce ne sont que des excuses car j'ai peur de mal faire. Devrais je arrêter ? Non, je dois continuer. Ne l'oublions pas. Oublier son histoire. Ne pas oublier ce qui vient d'être écrit. Les écrits restent. Je voudrais pouvoir continuer d'écrire comme si tout coulait de source mais ce n'est pas le cas. Il m'arrive de me sentir incapable de continuer d'écrire. J'ai tellement de choses à dire que je ne sais pas vraiment par où commencer. En tout cas, je compte essayer de parler de tous les sujets qui me touchent mais je dois réussir a trouver les mots. Tout un article pour vous dire que je risque de mettre du temps pour écrire certains articles. Je blablate beaucoup non ? lol

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  • Mes 25 films préférés (sans prendre en compte les documentaires + j'ai sûrement oublié certains films + grande prise de tête pour en garder seulement 25 + ne pas prendre en compte l'ordre...).

    Mulholland Drive de David Lynch
    Requiem for a Dream de Darren Aronofsky
    Virgin Suicides de Sofia Coppola
    Boys don't Cry de Kimberly Peirce
    Hedwig and the Angry Inch de John Cameron Mitchell
    Velvet Goldmine de Todd Haynes
    Dancer in the Dark de Lars Von Trier
    Elephant de Gus Van Sant
    American Beauty de Sam Mendes
    La vie à la folie de John Carney
    Fight Club de David Fincher
    Bully de Larry Clark
    Forest Gump de Robert Zemeckis
    Good Bye Lenin de Wolfgang Becker
    Monster de Patty Jenkins
    Une Vie Volée de James Mangold
    Festen de Thomas Vinterberg
    Thirteen de Catherine Hardwicke
    Irréversible de Gaspar Noé
    Billy Elliot de Stephen Daidry
    La Pianiste de Michael Haneke
    Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet
    Cecil B.Demented de John Waters
    Battle Royale de Kinji Fukasaku
    Seven de David Fincher

    "Il est faux de penser que l'art ait besoin d'un spectateur pour être.
    Le film continue même sans yeux.
    Le spectateur ne peut exister sans le film.
    Qui assure son existence."
    Jim Morrison

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  • Suspendre son coeur
    Vouloir le rechercher
    Ne plus le retrouver
    Peut-être bien qu'il est juste en train de se cacher
    De se protéger
    Un jour il en aura marre mais il sera trop tard
    Il essaiera de se montrer mais sans succès
    Par son trop plein, un jour ou l'autre il éclatera à la face du monde
    Il n'en restera plus que du sang et de la rancoeur.

    Rien a signaler.

    Angel Angst


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  • Avons nous tous en nous cette peur de grandir ? cette peur de l'avenir ?

    En ce qui me concerne, j'ai souvent l'impression que les personnes de mon entourage ont beaucoup plus de facilité et d'assurance pour avancer dans leur vie. Simple impression ou une réalité ? je ne sais pas. En tout cas, j'ai vraiment l'impression que tout le monde évolue sauf moi. Je stagne. J'évite un maximum de me poser des questions sur mon avenir. Oui. Je fuis.
    Fuir : sa propre vie, son avenir, la réalité tout simplement. Pourtant, je sais que c'est nécessaire de penser a mon avenir. Je le sais mais je n'y arrive pas. Je ne trouve aucune réponse. Je tourne en rond et je reviens toujours à la case départ : Que faire de ma vie ? Insatisfaction.

    Fuir. Je sais que ce n'est pas la solution mais comment réussir à avancer dans ce monde sans être déçue ? je suis toujours insatisfaite. J'ai toujours l'impression que rien ne va jamais dans mon sens. A vrai dire, ce n'est pas qu'une impression.
    Dès que je commence a penser à mon avenir, je ressens une boule à l'estomac insupportable. Cette boule a l'estomac qui me ronge petit à petit à l'intérieur de moi : la peur de revenir à la réalité/ la peur de l'avenir / la peur de mal faire / la peur de ne pas trouver les bonnes réponses / la peur de ne pas choisir la bonne voie/ la peur de grandir. La peur.

    Une solution trouvée : Créer son propre monde. Choisir la sécurité tout en détestant le fait de ne jamais oser dans la vie de tous les jours. Fuir tout en sachant qu'il reste cette angoisse de grandir. Toujours cette question que j'évite sans cesse : que faire de ma vie ? (et comment y arriver ?). Toujours la même question et aucune réponse satisfaisante. J'évite d'y penser mais elle revient toujours à un moment ou a un autre.

    Finalement, j'ai tellement peur de mal faire que je ne fais rien. Stagnation. Insatisfaction. Détester ce sentiment de ne rien faire de sa vie, de se sentir vide. Paradoxe. Sentiment de vide alors que je ressens tellement de choses à l'intérieur de moi. J'ai tellement peur de ne pas réussir à vivre la vie dont je rêve. Ou plutôt : Rêver d'une vie impossible et ne pas vouloir l'admettre. Préférer rester dans sa coquille. Oui. S'inventer un monde qui n'existe pas. Préférer vivre dans un monde imaginaire tout en ayant conscience qu'on voudrait que celui-ci devienne réalité.
    Il faudrait réussir à prendre des risques mais on y arrive pas. Manque d'assurance. Toujours cette peur qui nous empêche d'agir. Cette peur de la fatalité : se rendre compte que tous ces rêves ne deviendront jamais réalité. Préférer attendre et continuer de rêver.
    Comme le dit si bien Gainsbourg : « Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve ».

    Reprenons. Fuir. Je sais tellement bien le faire. J'ai commencé tellement jeune pour ne plus penser a ma vie, à cette réalité qui me faisait tellement mal.
    Se créer un monde imaginaire : un véritable besoin.
    Fuir. Se renfermer sur soi même. Echapper à la réalité par tous les moyens possible. On est très solitaire. Dès qu'on peut, on ferme les yeux et on imagine une toute nouvelle vie : une vie rêvée. La réalité devient de + en + dure, de + en + insupportable alors on se débrouille de + en + pour ne vivre qu'à travers notre monde et le virtuel. La musique, le cinéma, les livres qui nous apportent tellement de choses. On en vient à vivre essentiellement grâce à eux. (A présent, le net également). On se sent exister à travers ce monde virtuel et on déteste dès que quelqu'un essaie de nous rappeler la réalité de cette vie. On fait également pleins de choses absurdes/ irrationnelles quand on doit vivre dans la réalité. Le but : se sentir exister d'une façon ou d'une autre. Je reviendrais là dessus un peu plus tard. Une véritable dépendance.

    Fuir tout en sachant qu'un jour ou l'autre il faudra réussir à trouver une solution pour vivre dans le monde des adultes. Je voudrais rester dans mon monde, un monde sûrement quelque peu enfantin et utopique. Devons nous perdre notre innocence ? Je ne veux pas. Je veux trouver un moyen de ne pas la perdre. Peter Pan est-il si loin ?

    « J'ai essayé de vivre dans le monde réel mais j'ai été lassé avant même de commencer » (The Smiths).

    P.S : je me surprends en train de passer de Placebo, Rammstein à « Jeanne et Serge » ou « Oliv' et Tom ». Souvenir d'enfance. Encore mon inconscient qui me joue un tour...n'est ce pas ?

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