Tu voudrais que quelqu'un te prenne dans les bras. Toutefois, la vérité est sans issue : tu es seule. C'est la nuit. Il règne un profond silence dans ta chambre malgré ta persévérance pour lui donner une impression de vie. Sensation pesante - voir oppressante. Personne ne viendra te consoler. Tu es toute seule. Comme toujours. Exceptée cette boule à l'estomac. Cette boule à l'estomac qui vient toujours à l'improviste. Elle se concentre à un endroit précis à l'intérieur de toi. Elle y séjourne malgré tout tes efforts pour la faire disparaître. Elle se nourrit de toi. Elle te ronge. Elle te détruit. En silence. Est-elle la seule à vouloir vivre avec toi ?
Pendant ce temps là, tu t'entrelaces. Tu te serres de + en + fort. Es tu en train d'imaginer d'autres bras autour de toi ? Par besoin ?
Tu t'étrangles doucement. Tu étouffes tes pleures. En position foetale. En manque d'amour. Tu tentes d'oublier ta solitude. Sans succès.
A travers l'écran, personne ne pourra voir tes larmes qui coulent sur ton visage. Ce visage que tu souhaites détruire. Ce corps que tu ne veux plus sentir pour ne plus ressentir ce manque. Tu vis ces instants si souvent. Trop souvent. Tu pleures en espérant des jours meilleurs. Tu pleures. En silence. Demain, tu te réveilleras et tu feras comme si de rien était. Comme toujours. Toutefois, tu ressentiras toujours cette plaie ouverte que tu ne peux renfermer toute seule. Tu la ressens mais personne ne la voit. Personne ne la ressent. Sauf toi. Tu es la seule. Comme toujours.
Tes larmes ne suffiront pas à renfermer cette plaie. Tu connais l'antidote. Oui. Tu le connais mais tu sais qu'il ne s'achète pas : l'amour n'a pas de prix. Tu ne sais pas l'acquérir. Tu ne sais pas le plus important. Tu ne l'as jamais su. Tu ne sais pas non plus apprivoiser ta solitude. Les années n'y changeront rien. La solitude pèse comme le vide que tu ressens en toi ce soir.
Il est déjà 5 heures du matin. Les heures passent mais la solitude reste. Elle reste dans ta chambre sans y avoir été invité. Elle ne te demande jamais ton opinion. Elle sait très bien que tu refuserais son invitation. Elle vient malgré toi. Elle profite de tes instants de fragilité pour se faire de + en + présente. Parfois, tu as la vague impression qu'elle disparaît mais en réalité elle est toujours là _ prête à revenir sans que tu puisses la détruire à ton tour. Elle est perverse. La solitude t'entrelace. Elle te vole une partie de ton intimité.
Tu es en train d'écouter Morrissey. Tu sais qu'il te comprend. Tu l'écoutes afin d'être moins seule. Afin de partager ta solitude et ta tristesse. Tu pleures en sa compagnie.
Ce soir, tu tentes d'expliquer tes maux mais la plupart du temps tu te tais et subis. Tu aimerais te suffire à toi même. Tu aimerais ne pas être concernée par ces propos.
Tu hésites a publier cet article mais tu sais que tu dois le faire. C'est une partie de toi. Tu dois l'accepter et essayer de continuer malgré tout. Tu ne dois pas en avoir honte. Et pourtant...
Ce soir, tu n'arrives pas à parler de toi à la première personne.
P.S : Le lendemain tu relis tes propos. Il est déjà 16h de l'après midi et tu restes dans ton lit. Tu n'as pas envie d'affronter la vie / Ta vie.
Ta tante, ton oncle et ta grand-mère viennent d'arriver chez toi. Tu les aimes bien. Tu dois te préparer et te montrer sous un bon jour. Pour eux.
Tu descends. Il paraît qu'on parlait de toi à l'instant / Il paraît que tu as bonne mine / Il est sûr qu'elle n'a pas vue la nuit que tu viens de passer / Il paraît que tu es belle / Il paraît que la personne qui vient de dire ça n'a pas dû mettre ses lunettes / Il paraît que tu as un air rétro / Il paraît que ça te va bien / Il paraît qu'elle voudrait avoir tes cheveux / Il paraît qu'on te voit bien devenir éducatrice spécialisée / Il paraît que les enfants t'aiment bien / Il paraît que tu t'en occupes bien / Il paraît que tu devrais demander des conseils à ta cousine / Il paraît que tu devrais passer ton BAFA / Il paraît que tout est complet pour les vacances d'hiver / Il paraît que ça arrange ton père de ne pas y aller / Il paraît que tu as été bête de ne pas y avoir été l'année dernière / Il paraît que tu es insolente selon ton petit frère de 15 ans / Il paraît que les couleurs préférés de ton petit frère de 3 ans sont le blanc, le noir, le rose, le violet et le jaune / Il paraît que tu devrais regarder la chaîne « animaux » / Il paraît que les prof de ton frère de 15 ans sont bizarres / Il paraît que les cours de maths ne lui servent à rien / Il paraît que tu ne mettras pas de photo avec cet article / Il paraît que tu te demandes si quelqu'un lira tes propos / Il paraît que tu n'avais pas prévu de faire un P.S aussi long / Il paraît que cet article aura une fin / Il paraît, il paraît, il paraît...et tu te demandes ce qui est vrai et ce qui est faux.
Ta tante, ton oncle et ta grand mère viennent de partir. Tu te dis que tu devrais passer + de temps avec eux. Comme avant. Tu aimes ces instants. Tu aimes ta famille. Ils viennent de partir et tu ne sais pas quand tu les reverras.
Tu montes rapidement dans ta chambre. Tu mets une vidéo de Rammstein. Tu repenses au concert de cette semaine et tu voudrais encore y être. Tu voudrais revivre ces instants. Encore. Là. Tout de suite. Tu en réclames toujours +. Rammstein prend une place de + en + importante dans ta vie. Tu en redemandes. Tu aimes ça. Tu mets une vidéo et tout s'enchaîne...
Tu penses aussi que tu aurais voulu te rendre au concert de Placebo à Wembley. Tu te dis que tu vas bientôt voir Morrissey. Tu te dis que tu vas revoir Rammstein l'année prochaine. Tu te dis que tu ne reverras pas Placebo avant 2006. Tu en demandes sûrement trop. Tu te dis que ce n'est pas plus mal d'en vouloir toujours +. Au fond, cela prouve que tu as l'envie de vivre. Tu te dis que tu aimerais voir + souvent les gens importants dans ta vie. Tu détestes la distance qui les sépare de toi. Tu te dis que tu devrais te poser moins de questions et vivre sans avoir peur des conséquences. Tu devrais + agir. Tu te dis que ta manière d'écrire ne doit pas plaire à tout le monde.
Le temps passe...
Ce soir, tu viens de regarder Urgences comme chaque semaine. A présent, tu écoutes Placebo. Tu manges des gâteaux au chocolat. Tu penses à ton passé. Tu penses à ton ex-anorexie. Tu penses que tu ne comprends pas ce que tu ressens. Tu penses aux enfants qui vont naître dans ce monde. Tu penses aux animaux qui sont en train de mourir à cause de certains hommes (qui ne mérite pas de majuscule). Tu penses que la plupart des hommes ne comprennent pas l'importance de la vie. Tu sais que tu ne seras jamais comme eux. Tu penses que la beauté d'un être vivant peut se lire dans ses yeux. Tu penses à certaines musiques. Ta lapine Placebo vient te rendre une petite visite. Tu aimes sa compagnie. Tu sais que tu l'aimes. Tu penses à la mort. Tu penses à la vie. Tu penses que tu as envie de rire. Tu penses à l'urgence de la vie. Tu penses que tu en es sûres.
P.S 2 : C'est une drôle de coïncidence : la lette « n » et la lettre « m » sont tellement proches l'une de l'autre. Elles se ressemblent. Elle s'entrelacent. Comme la haine et l'amour.
Comme toi et la solitude. Tu « m » la solitude mais tu « n » la solitude forcée. Tu « m » la vie et tu « n » ceux qui la détruise sans culpabilité.
Ce soir. Tu es seule mais tu vas bien...enfin tu crois. Tu restes instable.
Fin.
Pendant ce temps là, tu t'entrelaces. Tu te serres de + en + fort. Es tu en train d'imaginer d'autres bras autour de toi ? Par besoin ?
Tu t'étrangles doucement. Tu étouffes tes pleures. En position foetale. En manque d'amour. Tu tentes d'oublier ta solitude. Sans succès.
A travers l'écran, personne ne pourra voir tes larmes qui coulent sur ton visage. Ce visage que tu souhaites détruire. Ce corps que tu ne veux plus sentir pour ne plus ressentir ce manque. Tu vis ces instants si souvent. Trop souvent. Tu pleures en espérant des jours meilleurs. Tu pleures. En silence. Demain, tu te réveilleras et tu feras comme si de rien était. Comme toujours. Toutefois, tu ressentiras toujours cette plaie ouverte que tu ne peux renfermer toute seule. Tu la ressens mais personne ne la voit. Personne ne la ressent. Sauf toi. Tu es la seule. Comme toujours.
Tes larmes ne suffiront pas à renfermer cette plaie. Tu connais l'antidote. Oui. Tu le connais mais tu sais qu'il ne s'achète pas : l'amour n'a pas de prix. Tu ne sais pas l'acquérir. Tu ne sais pas le plus important. Tu ne l'as jamais su. Tu ne sais pas non plus apprivoiser ta solitude. Les années n'y changeront rien. La solitude pèse comme le vide que tu ressens en toi ce soir.
Il est déjà 5 heures du matin. Les heures passent mais la solitude reste. Elle reste dans ta chambre sans y avoir été invité. Elle ne te demande jamais ton opinion. Elle sait très bien que tu refuserais son invitation. Elle vient malgré toi. Elle profite de tes instants de fragilité pour se faire de + en + présente. Parfois, tu as la vague impression qu'elle disparaît mais en réalité elle est toujours là _ prête à revenir sans que tu puisses la détruire à ton tour. Elle est perverse. La solitude t'entrelace. Elle te vole une partie de ton intimité.
Tu es en train d'écouter Morrissey. Tu sais qu'il te comprend. Tu l'écoutes afin d'être moins seule. Afin de partager ta solitude et ta tristesse. Tu pleures en sa compagnie.
Ce soir, tu tentes d'expliquer tes maux mais la plupart du temps tu te tais et subis. Tu aimerais te suffire à toi même. Tu aimerais ne pas être concernée par ces propos.
Tu hésites a publier cet article mais tu sais que tu dois le faire. C'est une partie de toi. Tu dois l'accepter et essayer de continuer malgré tout. Tu ne dois pas en avoir honte. Et pourtant...
Ce soir, tu n'arrives pas à parler de toi à la première personne.
P.S : Le lendemain tu relis tes propos. Il est déjà 16h de l'après midi et tu restes dans ton lit. Tu n'as pas envie d'affronter la vie / Ta vie.
Ta tante, ton oncle et ta grand-mère viennent d'arriver chez toi. Tu les aimes bien. Tu dois te préparer et te montrer sous un bon jour. Pour eux.
Tu descends. Il paraît qu'on parlait de toi à l'instant / Il paraît que tu as bonne mine / Il est sûr qu'elle n'a pas vue la nuit que tu viens de passer / Il paraît que tu es belle / Il paraît que la personne qui vient de dire ça n'a pas dû mettre ses lunettes / Il paraît que tu as un air rétro / Il paraît que ça te va bien / Il paraît qu'elle voudrait avoir tes cheveux / Il paraît qu'on te voit bien devenir éducatrice spécialisée / Il paraît que les enfants t'aiment bien / Il paraît que tu t'en occupes bien / Il paraît que tu devrais demander des conseils à ta cousine / Il paraît que tu devrais passer ton BAFA / Il paraît que tout est complet pour les vacances d'hiver / Il paraît que ça arrange ton père de ne pas y aller / Il paraît que tu as été bête de ne pas y avoir été l'année dernière / Il paraît que tu es insolente selon ton petit frère de 15 ans / Il paraît que les couleurs préférés de ton petit frère de 3 ans sont le blanc, le noir, le rose, le violet et le jaune / Il paraît que tu devrais regarder la chaîne « animaux » / Il paraît que les prof de ton frère de 15 ans sont bizarres / Il paraît que les cours de maths ne lui servent à rien / Il paraît que tu ne mettras pas de photo avec cet article / Il paraît que tu te demandes si quelqu'un lira tes propos / Il paraît que tu n'avais pas prévu de faire un P.S aussi long / Il paraît que cet article aura une fin / Il paraît, il paraît, il paraît...et tu te demandes ce qui est vrai et ce qui est faux.
Ta tante, ton oncle et ta grand mère viennent de partir. Tu te dis que tu devrais passer + de temps avec eux. Comme avant. Tu aimes ces instants. Tu aimes ta famille. Ils viennent de partir et tu ne sais pas quand tu les reverras.
Tu montes rapidement dans ta chambre. Tu mets une vidéo de Rammstein. Tu repenses au concert de cette semaine et tu voudrais encore y être. Tu voudrais revivre ces instants. Encore. Là. Tout de suite. Tu en réclames toujours +. Rammstein prend une place de + en + importante dans ta vie. Tu en redemandes. Tu aimes ça. Tu mets une vidéo et tout s'enchaîne...
Tu penses aussi que tu aurais voulu te rendre au concert de Placebo à Wembley. Tu te dis que tu vas bientôt voir Morrissey. Tu te dis que tu vas revoir Rammstein l'année prochaine. Tu te dis que tu ne reverras pas Placebo avant 2006. Tu en demandes sûrement trop. Tu te dis que ce n'est pas plus mal d'en vouloir toujours +. Au fond, cela prouve que tu as l'envie de vivre. Tu te dis que tu aimerais voir + souvent les gens importants dans ta vie. Tu détestes la distance qui les sépare de toi. Tu te dis que tu devrais te poser moins de questions et vivre sans avoir peur des conséquences. Tu devrais + agir. Tu te dis que ta manière d'écrire ne doit pas plaire à tout le monde.
Le temps passe...
Ce soir, tu viens de regarder Urgences comme chaque semaine. A présent, tu écoutes Placebo. Tu manges des gâteaux au chocolat. Tu penses à ton passé. Tu penses à ton ex-anorexie. Tu penses que tu ne comprends pas ce que tu ressens. Tu penses aux enfants qui vont naître dans ce monde. Tu penses aux animaux qui sont en train de mourir à cause de certains hommes (qui ne mérite pas de majuscule). Tu penses que la plupart des hommes ne comprennent pas l'importance de la vie. Tu sais que tu ne seras jamais comme eux. Tu penses que la beauté d'un être vivant peut se lire dans ses yeux. Tu penses à certaines musiques. Ta lapine Placebo vient te rendre une petite visite. Tu aimes sa compagnie. Tu sais que tu l'aimes. Tu penses à la mort. Tu penses à la vie. Tu penses que tu as envie de rire. Tu penses à l'urgence de la vie. Tu penses que tu en es sûres.
P.S 2 : C'est une drôle de coïncidence : la lette « n » et la lettre « m » sont tellement proches l'une de l'autre. Elles se ressemblent. Elle s'entrelacent. Comme la haine et l'amour.
Comme toi et la solitude. Tu « m » la solitude mais tu « n » la solitude forcée. Tu « m » la vie et tu « n » ceux qui la détruise sans culpabilité.
Ce soir. Tu es seule mais tu vas bien...enfin tu crois. Tu restes instable.
Fin.