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J' ai voulu il y a quelques mois mettre fin a un blog pour les raisons suivante :
"Un article pour mettre fin à ce blog. C'est une fin provisoire vu que j'ai promis de ne pas terminer définitivement ce blog...Mais, je pense que c'est le moment d'y mettre un terme...je pense avoir montrer fidèlement qui j'étais et ce que je voulais réellement dans la vie en générale et dans la mienne + précisément...
A vrai dire, j'ai créé ce blog essentiellement pour parler de mon passé ; je pense l'avoir fait le plus fidèlement possible et sans me mettre de barrières...Je n'arrête pas ce blog sur un coup de tête ou par manque de confiance en moi. Non. Je l'arrête car je pense que je n'ai plus rien d'intéressant à dire sans avoir l'impression de me répéter...Bien sûr, je pourrais vous parler de mon présent ou des sujets d'actualités mais au fond ça ne changera pas le fond...(déjà présent). (Je n'arrête pas ce blog par peur de dire ma vérité comme dans le passé).
Je pense que mon blog montre des humeurs assez changeantes en moi (même si le côté sombre est plus présent que l'autre côté de ma personnalité beaucoup plus gai)...et je sais aussi que si je continuais ce blog il en resterait ainsi...
Je sais qu'il y a des jours où j'aimerai la vie et d'autres jours où je n'en comprendrai pas l'intérêt...je sais qu'il y a des jours où j'aurai l'impression d'enfin m'accepter pour ce que je suis et d'autres jours où j'aurai envie de me faire du mal tellement je m'en voudrais d'agir de tel ou tel manières ou de ressembler a X et non a Y etc...Je sais qu'il y a des jours où je voudrai croire en l'être humain et d'autres jours où j'aurai l'impression que l'être humain n'a vraiment aucun coeur etc...Mais, je sais aussi que je l'ai déjà montrée dans ce blog. Je n'ai pas envie de le continuer pour dire continuellement la même chose d'une façon différente.
Je sais aussi qu'il y a des jours où je ferai tout pour être heureuse et d'autres jours où je laisserai ma mélancolie m'envahir (en écoutant des musiques très tristes). Mais, je sais aussi que j'ai décidé de ne plus me faire du mal inutilement, et, que je veux réellement être heureuse. (alors qu'avant je me reconnaissais tellement bien dans cette phrase de Zazie "S'agit d'apprendre à ne pas être heureux" (On éteint)).
Je n'ai pas non plus envie de raconter ma vie actuellement. C'est vrai que je retrouve mon côté un peu secret et je n'ai pas non plus envie d'en dire que la moitié donc je préfère réellement faire une pause.
Ce qu'il faut retenir de ce blog et donc de moi :
- le respect pour la vie et donc la tolérance envers la différence.
- L'importance dans ma vie de la musique et du cinéma.
- Le fait aussi que j'ai évolué ces derniers mois. J'ai osé dire tout ce que je pensais et ressentais (je ne l'avais jamais écrit clairement dans un espace où je savais que pas mal de personnes pourraient me lire...). J'ai appris à être de + en + moi même et comprendre que je devais oser vivre ma vie.
C'est vrai que je me suis fais mal en écrivant certains articles...mais au fond, j'ai réellement ressentie comme une libération après...je suis donc fière de l'avoir fait !!!
J'ai également compris que je fuyais ma propre vie et que je m'inventais des histoires par peur de la vérité.
Je m'inventais des histoires et je me faisais du mal par facilité. Par exemple, il était plus facile de me croire mal aimer que de m'avouer que je ne ressentais pas/peu d'attirance envers les autres, + facile que de savoir qu'au fond je ne voulais pas sortir avec quelqu'un...avec le recul je pense que c'était plus simple de croire que ce n'est pas que je ne voulais pas mais que je ne pouvais pas...je m'inventais donc toujours des amours impossibles.
J'ai souvent pensé aussi que je ne pourrais pas être avec quelqu'un que j'aimais réellement. Par peur. Par honte etc...A présent, je sais que je me suis également trompée sur ce sujet...et que l'amour et la confiance réciproque avec la personne aimée est au fond plus fort que nos craintes passées.
Je suis également contente d'avoir agit comme je l'ai fais et de ne pas être sortie avec des personnes juste pour être avec, juste pour ne pas se sentir différente... mais d'avoir attendue d'aimer réellement !
Je finirais par cette phrase : "Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas" Amélie Nothomb.
Photo : Brian Molko "Tu es la fan de sa vie car sa vie te rassure..."
Notre vérité peut se lire dans nos yeux.
Peut-être que je ferai un autre blog prochainement mais dans un esprit différent...Peut-être."Finalement, je remets mes articles sur ce blog et je compte continuer ce dernier.
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Brisons les chaînes du temps et de la distance nous séparant et enlaçons nous encore cette nuit...
Enlaçons nos souvenirs (pour y prendre soin) ;
Enlaçons nous (par envie) ;
Enlaçons notre avenir (pour que nos rêves deviennent réalité).PS : Brisons aussi le silence qui nous envahit parfois quand quelque chose ne se passe pas comme prévu.
Le silence p(r)end, la parole donne. La parole tue le silence. Tuons la pendaison. Pansons - Pensons ensemble. Jetons nos peurs. Gardons nos coeurs. Unissons nous.
L'amour fait le reste mon amour. Je t'aime mon ange. « Ensemble, c'est tout ». Pour toujours.
Image : Des âmes soeurs aux coeurs fragiles d'un amour solide. Ne brisons pas notre amour.
Merci pour toutes tes intentions.Angel Angst 2 commentaires
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Au zenith de Paris le 21 avril 2005.
Excellent !!! (excepté un public pas assez motivé à mon goût...)
Au 2ème rang, très bien placé. Juste en face de Carlos :-))) (d'interpol hein :-d)
Pour Info, il parait qu'il y avait en backstage Robert Smith (rectification c'était peut-être Nicola Sirkis d'après certaines personnes...merci pour l'info mon ange) et Billy Corgan (!!!).
Dans tous les cas, j'aurais trop aimé les voir ah là là là !!! (encore + a vrai dire si c'était Nico même si je l'ai déjà vu en concert :-d)
"You should be in my space
You should be in my life
You should be in my space
You should be in my life
You could be in my space"P.S : Je voulais mettre à la base une photo de Carlos que j'aime beaucoup du concert mais je n'arrive pas à la retrouver pfff...donc je mets une autre photo que j'aime bien du concert ! (héhé)
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Dans les rues d'Alger, les hommes s'étreignent. Derrière leurs portes closes, les femmes s'ennuient. Séparée de la ville par un rectangle de verre, une jeune fille observe. Un mur sale, un trolley bondé, une enfant imprudente lui
donnent les mots d'une nouvelle histoire. Elle invente. Elle s'invente. Elle est pubère, son père ne lui parle pas depuis deux ans. La mère prépare l'intrigue, les soeurs se taisent. L'ennui ronge la capitale. Personne n'y échappe.
Pas même le soleil !
Les hommes attendent. Ils l'attendent. L'amour et l'espoir n'existent pas.
Les pensées se cognent contre un espace amputé de son temps.
Cachée derrière sa fenêtre, avide de savoir, la voyeuse force sur la réalité. Un voile s'éloigne, une petite fille meurt sous les pneus d'un camion. Les trous de serrure s'élargissent, la voyeuse dérobe la vie des autres. Le rêve s'impose. La mort guette. Toutes deux se convoitent, s'invitent, se rejettent. Le sang se faufile entre les mots et les maux.
A lire absolument !!! votre commentaire
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Nous pouvons comparer notre vie à un film dont on sélectionne les moments
les plus importants de notre être. Notre mémoire supprime tous les moments de
notre vie qui nous apporte rien ou si peu dans notre existence. Elle en
retient l'essentielle ou en tout cas elle essaie. Elle essaie de s'en souvenir. De garder des traces. On a peur de ses failles. La mémoire nous joue des tours.
Nous ressentons tous le besoin de nourrir notre esprit de certains
souvenirs.
Des souvenirs /bon, mauvais/ mais en tout cas toujours assez marquants pour
laisser une trace dans notre mémoire. On aimerait que les plus mauvais soit
les moins présents et les meilleurs toujours en surface. Toutefois, il faut
aussi se rappeler que les plus mauvais nous permettent de ne plus faire les
mêmes erreurs ou encore d'avancer _ ils doivent donc garder une place
particulière à l'intérieur de nous.
En fait, il y a toujours un certain décalage entre soi et les autres, entre
soi et la réalité.
Des images et des sensations défilent à l'intérieur de nous. Elles n'ont
plus aucun rapport avec la réalité (ou en tout cas pas en apparence) mais on
ressent le besoin de s'en rappeler.
Ce sont des sensations / des rencontres / des sons / des odeurs / des êtres
vivants / des images qui se succèdent et défilent dans l'ensemble de nos
organes.
Il existe comme une diffusion de nos souvenirs dans l'ensemble de notre
corps. Ils se mélangent tous les uns après les autres. Certains reprennent une
importance démesurée sans raison apparente. Certains deviennent de + en +
diffus sans qu'on s'en apercoivent. Parfois, on s'en rend compte.
Ressentez-vous encore la transfusion de vos souvenirs dans votre sang ? êtes
vous en manque ? avez vous besoin d'une nouvelle transfusion sanguine ?
Les images s'effacent, les sensations disparaissent petit à petit de notre
mémoire. Nous y percevons des trous que nous essayons de remplir par d'autres évènements mais au fond nous ressentons toujours ce même manque. Nous ne
pouvons pas remplacer l'oubli.
Nous détestons nos défaillances humaines. En effet, on aimerait que nos
souvenirs restent intacts _ avec la même intensité que lorsqu'on était en train
de les vivre dans le présent. Sans condensation. Sans concession.
On aimerait avoir un bouton " on " nous permettant d'enclencher certains
souvenirs afin d'en ressentir les mêmes sensations que lorsqu'on était
réellement en train de les vivre. On aimerait revivre certains évènements. C'est impossible. Il ne reste que des vagues impressions. Nos souvenirs perdent de leurs poids et notre vie perd une partie de son sens.
Oui. La plupart des souvenirs deviennent de + en + flous. On a peur de finir
avec un esprit anémié ne se rappelant même plus de nos meilleurs moments de
notre existence. D'ailleurs, on reste prudent. Si possible, on garde
certaines choses matérielles pour ne pas oublier certains moments de notre vie. Oui.
Certaines traces matérielles deviennent nécessaires. Nécessaires ou
facultatives ? En effet, ces souvenirs perdent en intensité mais d'une façon ou d'une autre ils sont toujours présent à l'intérieur de nous. Ils laissent leurs propres traces invisibles ou visibles sur notre corps. Ils restent tous dans
un coin de nos esprits prêts a ressurgir à un moment ou à un autre.
On essaie a notre façon de les faire partager. On évoque certains de nos
souvenirs mais on reste insatisfait de ce qui en ressort réellement. Oui. On
peut vaguement en parler mais on ne peut pas faire ressentir nos émotions/ nos
sensations. Certaines choses ne s'expliquent pas. Certaines choses ne peuvent
se faire véritablement partager. Les mots ont leurs limites. Certaines
sensations restent indescriptibles. Il n'existe que des à peu près pour exprimer tout ce qui se passe à l'intérieur de nous. Parfois, on préfère se taire. D'autres fois, on essaiera d'en parler. Dans tous les cas, on reste insatisfait de ne pas pouvoir exprimer avec exactitude ce qui se passe à l'intérieur de nous. Ici, je décide d'évoquer aucun souvenir précis mais je les évoque à ma façon - un peu mystérieuse.
Certains souvenirs restent secrets. Toutefois, j'aimerais réellement
partager mes souvenirs les plus importants avec certaines personnes.
Malheureusement, c'est impossible. Ils ne pourront jamais savoir ce que j'ai réellement ressenti lors de tel ou tel évènement dans ma vie. Et vice versa. J'aimerais pouvoir échanger mon corps avec certaines personnes _ un bref instant. J'aimerais me mettre à leur place. J'aimerais que l'impossible soit possible.
Tout ceci reste de l'ordre de l'abstrait.
Coupé. Recommence. On ne comprend rien. Recommence. Recommence. Recommence.
Encore. Encore. Essaie. Encore et toujours. Recommence. Coupé.
P.S : Nous avons besoin de nos souvenirs pour avancer dans notre vie.
A retenir : nécessité de l'image /concrète ou abstraite/ pour créer ma
propre réalité.Angel Angst
Photo : D'Helena Berg. votre commentaire
Je veux croire en des choses qui ne se touchent pas...
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